Friday 3 April 2015

Chevrolet, la marque GM qui roule le plus?



Comment se fait-il que Chevrolet soit la marque GM qui roule le plus en Amérique, alors que son nom est imprononçable en anglais, en espagnol ou en portugais?Enfant du même pays que Louis Chevrolet (La Chaux-de-Fonds en Suisse pour mes amis d’ailleurs), je ne peux pas m’empêcher de lui accorder quelques lignes, alors que son nom et sa croix dorée ne cessent d’apparaître dans mon pare-brise ou dans mon rétroviseur depuis que je roule sur les continents américains.Le comble, quand on me demande d’où je viens, je ne peux pas dire: “Du pays natal de Chevrolet”, ils croient tous qu’il vient d’Amérique. OK, he founded Chevrolet USA… J’ai d’ailleurs aussi rencontré des américains qui m’ont difficilement cru quand je leur ai dit que je venais du pays de Nestlé. Pour Oméga, Rolex et Victorinox en revanche, pas de difficulté.Bref, Louis Chevrolet commence sa carrière de pilote chez Buick et fondera plus tard la fabrique de Chevrolet avec le patron de Buick, celui-ci futur co-fondateur de GM. Ce groupe, longtemps première capitalisation mondiale avec des marques comme Buick, Cadillac, Chevrolet, Daewoo, Faw Jiefang, GMC, Holden, Hummer, Oldsmobile, Opel, Pontiac, Vauxhall, et Wuling, pour ne citer que les plus actuelles, vend en Amérique du Chevrolet à toutes les sauces. Autobus et camions Chevrolet, avec la mention “technologie Isuzu” pour les plus récents. Les VUS (véhicules utilitaires de sport, SUV en anglais et pour ceux qui adoptent facilement les anglicismes) Suzuki que nous voyons en Europe portent la marque Chevrolet en Amérique. Des camionnettes (pickups pour les mêmes, photo de droite), des fourgons (vans) et des automobiles légères, des plus modestes au plus somptueuses, des familiales aux plus sportives, majoritairement de marque Chevrolet, quand il s’agit de véhicules GM.Alors pourquoi la marque Chevrolet prime-t-elle chez GM? Elle est pourtant imprononçable en anglais, en espagnol ou en portugais. – Je ne sais pas et je me limite à la conjecture consistant à relever que l’histoire de la marque Chevrolet, fruit de la volonté de Louis Chevrolet, repose sur la fabrication d’automobiles à la fois puissantes, sportives et prestigieuses.La première, la Classic Six (photo de gauche), se vendait deux fois et demie le prix de la Ford T, et, elle est réputée s’être bien vendue. Il n’était pas question pour Chevrolet de fabriquer une automobile pour tous, ni de rationaliser la production à l’extrême. La Classic Six roulait bien et vite en procurant du prestige.Très vite la marque Chevrolet a créé des modèles qu’on oubliera pas. La Corvair à moteur arrière des années soixante n’a en tous cas pas été oubliée par Ralph Nader. Pour rappel, elle mettait tellement les passagers en danger qu’il en fit l’exemple à ne pas suivre, l’exemple à supprimer dans ses combats contre les constructeurs automobiles peu soucieux, à l’époque, de la sécurité passive. (V. Unsafe at Any Speed, Grossman Publishers, 1965 / Ces voitures qui tuent, Flammarion, 1966).D’autres modèles connurent une réputation immense, à tel point qu’ils donnent encore aujourd’hui lieu à la production de Chevrolet. Je pense en particulier à la Corvette, modèle sportif toujours à la pointe des performances aujourd’hui ou à l’Impala (photo du milieu), qui représente aujourd’hui encore les modèles de prestige de Chevrolet.Au moment de passer deux ans sur les routes nord-américaines, j’ai renoncé à publier des photos des Chevrolets cabossées, poussiéreuses, transformées ou rouillées qui roulent en grand nombre. Ce sont parfois les plus jolies, en tous cas les plus pittoresques; mais je n’ose pas m’exposer à une action en justice dans le pays d’Abraham Lincoln. Je suis avant tout un admirateur de ce qui reste de l’oeuvre de Louis Chevrolet et de sa passion pour l’automobile.RT, à suivre…

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